Portrait Virginie Ledoyen
Virginie Ledoyen s’exprime sur l’une des épreuves que rencontrent parfois les familles : la maladie de l’enfant et son impact sur ses proches. Une situation que la comédienne connaît, notamment pour s’être engagée auprès de l’association Skin.
 
Connaissiez-vous l’engagement de la Fondation Ronald McDonald ? 
Je ne l’ai découvert que très récemment. Que les Maisons de parents existent est fantastique, car il est souvent très compliqué pour les parents de rester à proximité de leur enfant malade.
 
Pourquoi, selon vous, est-il si important de favoriser la présence de la famille autour de l’enfant hospitalisé ?
On n’imagine pas la tragédie que c’est pour une famille. La maladie fait peur, l’hôpital est perçu comme un milieu hostile. L’enfant ne doit pas se sentir abandonné. Il est important qu’il soit accompagné par ceux qui l’aiment et le connaissent le mieux – ses parents, sa fratrie.
 

Pour vous, qu’est-ce que prendre soin d’une famille ?
C’est lui permettre d’en rester une dans ces moments difficiles : qu’elle puisse faire perdurer ses valeurs, principalement la confiance, qui englobe l’amour, la fiabilité, la vérité et l’attention, apportés par ceux qui entourent l’enfant malade. L’entraide aussi est très importante. Voir des gens qui aident de manière totalement désintéressée, au sens le plus pur et noble du terme, donne de l’espoir.

Engagée auprès de l’association Skin, qui accompagne les femmes atteintes d’un cancer du sein, retrouvez-vous les mêmes problématiques ?
Quand c’est un parent qui est hospitalisé, c’est aussi compliqué pour les enfants qui en sont séparés. Il y a toute une fantasmagorie qui se met en place. L’enfant ne sait pas ce qui va se passer, il a peur. Là aussi, il est capital de maintenir les liens familiaux : pour les parents et pour les enfants.